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184. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Non, Madame, disoit l’Abbé de Châteauneuf à la vieille Marquise de Lisban, je ne puis croire que ce qu’on appelle vertu dans une femme soit aussi rare qu’on le dit ; & je gagerois, sans aller plus loin, que vous avez toujours été sage. — Ma foi, mon cher Abbé, peu s’en faut que je ne vous dise comme Agnès : Ne gagez pas. — Perdrois-je ?

185. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Il est étrange que la musique du temps n’ait pas été mieux vérifiée; son innocuité littéraire la rendait propre à devenir un dépositaire inintelligent mais loyal ; les vieilles archives musicales de l’Opéra et des Français renferment peut-être, sous une lourde couche de poussière, des curiosités littéraires dignes de voir le jour.

186. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon âme Contre les doux transports de l’amoureuse flamme : Et, bien que mon sort touche à ses derniers soleils, Je dirai que l’amour sied bien à vos pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage De la beauté d’une âme est un clair témoignage ; Et qu’il est mal aisé que, sans être amoureux, Un jeune prince soit et grand et généreux. […] Convenons-en tout de suite, le fard de la vieille Emilie, le sonnet d’Oronte, la vanité de Dorilas, l’ongle long et la perruque blonde de Clitandre, la fatuité des petits marquis et la fureur de leurs embrassements, la fausse vertu d’Arsinoé, la coquetterie de Célimène et même la passion d’Alceste, ce sont de toutes petites choses, de tout petits traits de l’homme, de tout petits accidents de la vie frivole et inutile. […] Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages ; Elle veut aux mortels trop de perfection : Il faut fléchir aux temps. […] La roide vertu des vieux âges n’exigeait pas plus, la vertu de nos jours ne réclame pas moins. […] Molière a oublié deux choses de grande conséquence : la première, que son Misanthrope n’est pas un vieux comédien, professeur émérite de mœurs galantes ; la seconde, que ce misanthrope, tel qu’il l’a dépeint, n’a pas mérité d’être et ne saurait devenir l’un des amants et l’un des jouets de Mlle Molière.

187. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Pasquin annonce à Valere que la Comtesse de la Trufardiere vient d’irriter son pere contre lui ; Valere déteste la vieille folle qui veut absolument l’épouser.

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