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204. (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26

Don Juan dans une Scene avec un pauvre qui lui demandoit l’aumône, ayant appris de lui qu’il passoit sa vie à prier Dieu & qu’il n’avoit pas souvent de quoi manger, ajoutoit : Tu passes ta vie à prier Dieu, il te laisse mourir de faim, prend cet argent, je te le donne pour l’amour de l’humanité.

205. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Notice historique et littéraire sur Les Précieuses ridicules La comédie des Précieuses ridicules ne fut point jouée d‘abord en province, comme Voltaire l’a répété d’après Grimarest, auteur d’une Vie de Molière. […] C’est ainsi à peu près qu’un beau portrait de Vandick, représentant un, personnage qui depuis longtemps n’est plus et dont le souvenir même n’excite aucun intérêt, est toujours d’un grand prix aux yeux des connaisseurs, qui savent y admirer la correction et la fermeté du dessin, l’éclat et la vérité de la couleur, l’air de nature et de vie, enfin l’art et la main d’un grand maître. […] Voltaire dit avec raison : « Quand Molière n’aurait fait que L’École des maris, il passerait encore pour un excellent auteur comique. » Notice historique et littéraire sur Les Fâcheux Tout le monde sait que Nicolas Fouquet, dernier surintendant des finances, reçut Louis XIV dans sa belle maison de Vaux, peu de jours avant d’être enfermé pour le reste de sa vie, comme criminel d’état.

206. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Les lions, les serpents, les hydres, les taureaux, Seront de son repos les renaissants bourreaux ; Et je regretterois une heure de sa vie, Qui d’un nouveau travail ne seroit pas suivie, &c. […] C’est bien haïr ta vie, il le faut avouer ! […] J’étois bien éveillé ce matin, sur ma vie ; Et bien éveillé même étoit l’autre Sosie,   Quand il m’a si bien étrillé.

207. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

ma belle Cousine, je vous donnerois ma vie ! […] mon cher Abbé, m’y voilà dans le trouble le plus cruel que j’aie éprouvé de ma vie. […] Au reste, c’est une belle qualité, & même assez rare, que de savoir être laconique ; mais aussi ne faut-il rien omettre des principales actions de ma vie.

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