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262. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

La cause est au bailliage ainsi revendiquée : On plaide, & je me trouve enfin interloquée ! […] Nous ne trouvons à cette réponse, isolée de la situation, rien de fin, rien de malin, & sur-tout rien de comique.

263. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503

Tel personnage qu’on trouve très singulier dans le monde ne paroîtroit que très ordinaire dans l’optique du théâtre, parceque tout doit y être considérablement chargé pour frapper suffisamment mille personnes, qui toutes ont différentes façons de voir. […] Si l’ingrate, à mes yeux, pour flatter votre flamme, A jamais n’être à moi vient d’engager son ame, Je saurai bien trouver, dans mon juste courroux, Les moyens d’empêcher qu’elle ne soit à vous.

264. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287

Mes enfants, leur dit-il, je vais vous découvrir ma manie : je n’ai pu refuser ces mille écus à ce Banquier qui est mon intime ; à cela près je ne fais aucun usage de mon argent de peur qu’il ne se dissipe ; mon dessein est de n’y pas toucher tant que je vivrai, vous le trouverez après ma mort : je le destine à celle de vous deux dont je serai le plus content ; je le partagerai si je m’apperçois que votre tendresse soit égale. […] Le quarantieme jour si desiré arriva enfin ; on ouvrit le coffre-fort, on n’y trouva qu’un vuide affreux, & seulement une petite massue de fer dans un coin, avec ces vers écrits sur un morceau de papier :   On a forgé cette massue   Pour assommer le fils ingrat   Dont l’esprit, le cœur scélérat, A mépriser un pere aisément s’habitue Dès qu’il s’est dépouillé pour lui de son trésor.

265. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

Nous passons les derniers souhaits, que nos lecteurs pourraient, comme la comtesse d’Escarbagnas, trouver d’un latin un peu trop malhonnête. […] Nous avons consulté, sinon la totalité, au moins un très grand nombre des éditions connues de Molière, et nous n’avons trouvé ces additions dans aucune.

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