Cependant on publioit dans le monde que Chapelle aidoit Moliere dans son travail.
Aussi mon intention n’est-elle point d’ajouter ici quelques pages de critique littéraire aux multiples travaux mentionnés dans la Bibliographie moliéresque de M.
Les scènes de la Passion, la Sainte Famille, le mariage de la Vierge, l’Annonciation des anges aux bergers, l’adoration des Mages, les Noces de Cana, les vendeurs chassés du Temple, Pilate se lavant les mains, le Reniement de Saint-Pierre, l’incrédulité de Saint-Thomas, voilà, avec bien d’autres sujets analogues, sur quoi s’exerçait, vous le savez, le talent des Giotto (né en 1366), des Fra Angelico, des VanDyck, des Zemling, des Mantegna, des Luc de Cortone, des Pérugin (15e siècle), ces maîtres renommés, dont les travaux jettent de l’éclat sur le moyen-âge à son couchant.
Aujourd’hui, mes soins, mes travaux, N’iront qu’à discourir de Vaux, ………………………………… Mercredi* dernier étant donc, En ce lieu beau, s’il en fut onc, Le roi, l’illustre reine mère, Monseigneur d’Orléans son frère, Et Madame pareillement, Y vinrent par ébattement, Suivis d’une cour si brillante, Ou (pour mieux dire) si galante, Que Phébus, au chef radieux, Phébus le plus charmant des dieux, Avec ses clartés immortelles, N’en éclaira jamais de telles ; Là cent objets miraculeux, De grands princes, des cordons, Tous gens choisis, et d’importance, Bref, la fleur de toute la France, Arrivèrent en bel arroi, Avec notre cher et grand roi, Que ce fameux et beau génie, De sagesse presque infinie, Monsieur Fouquet, surintendant, En bon sens toujours abondant, Ainsi qu’en toute politesse, Reçut avec grande allégresse, Et son aimable épouse aussi, Dame, où l’on ne trouve aucun si, Que le Ciel bénisse et conserve, Et qui comme une autre Minerve, A des vertus et des appas, Que bien des déesses n’ont pas ; Le monarque ensuite et le reste, De sa cour ravissante et leste, Ayant traversé la maison, De tous biens garnie à foison, Pour y faire chère plénière, Adressa sa marche première, Dans l’incomparable jardin, Où l’on ne voit rien de gredin, Mais dont les très larges allées, Dignes d’être des dieux foulées, Les marbres extrêmement beaux, Les fontaines, et les canaux, Les parterres, les balustrades, Les rigoles, jets d’eau, cascades, Au nombre de plus d’onze cent, Charment et ravissent les sens. […] Ce ne fut point par son propre choix que Molière traita le sujet de Dom Juan, ou le Festin de Pierre a, « [*]ses camarades qui l’avaient engagé à ce travail furent punis d’un si mauvais choix par la médiocrité du succès ; soit que le préjugé qui régnait alors contre les comédies en cinq actes, écrites en prose, fût plus fort que l’esprit de vertige qui avait attiré le public en foule aux Italiens, à l’Hôtel de Bourgogne*, soit que l’on y fût blessé de quelques traits hasardésa, que l’auteur supprima à la seconde représentationb ».