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130. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Madame se jetait aux pieds du farouche époux, prodiguait les supplications éplorées et les plus tendres harangues.

131. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

L’auditoire excuse sans se faire prier le piège qu’elle tend à l’hypocrite.

132. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

D’Ariste, doux, sociable, tendre, indulgent, il est devenu brusque, grondeur, sceptique et ombrageux.

133. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Joignez à ce vice le persiflage glacé par lequel don Juan accueille les plaintes si tendres et si touchantes d’Elvire, son insolence envers son père, sa sèche indifférence devant des paroles hautes et superbes, dignes de Corneille ; et encore l’hypocrisie qui vient s’ajouter par la suite à tout ce beau caractère ; ajoutez à cela le plaisir bas et brutal de faire renier Dieu à un pauvre pour de l’argent, et demandez-vous comment Molière aurait dû s’y prendre, le crime excepté, pour rendre don Juan plus odieux. […] Non seulement la sincérité toute crue est impossible, mais même une certaine grandeur d’âme, un certain excès de fierté, tout ce qui tend à dépasser la moyenne, tout cela, quoique respecté en apparence, offre toujours quelque nuance de ridicule et est facilement traité de donquichottisme.

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