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75. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401

Chapitre XXXIV Suite de 1676 (continuation de la huitième période). — Passades du roi. — Madame de Louvigny, madame de Théobon, madame de Soubise. — Rapprochement avec madame de Montespan. — Madame de Maintenon occupe le roi. — Il embellit Maintenon. — Inquiétude jalouse de madame de Maintenon. — Efforts de madame de Montespan pour se rajeunir. — Elle danse, elle se pare. — Le roi se plaît à la parer.

76. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

Au lieu de sons vifs & guerriers, les cors n’en donnent que de tendres & de languissants : elle ne sait à quoi attribuer ce changement ; & son embarras redouble, quand tout-à-coup elle voit l’Amour sortir d’un buisson de rosiers, & s’avancer vers elle avec sa suite. Il lui fait de tendres reproches sur son insensibilité passée, & lui apprend que c’est lui qui a fait naître dans son cœur le changement qu’elle a ressenti depuis peu : il ordonne en même temps à sa suite de célébrer sa victoire, & il se forme une lutte entre les Amours & les Chasseurs, qui est imitée par les instruments entre les violons & les cors : les Amours enchaînent les Chasseurs avec des guirlandes, & tous ensemble forment un ballet au son des cors réunis avec les violons.

77. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

A la suite, est la vie de Molière, et le jugement que je porte sur le génie de cet écrivain, qui a contribué si puissamment à la prééminence que le théâtre français a sur tous les autres. […] A la suite est l’examen des caractères, du plan et du style.

78. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Il ne les déteste pas seulement comme fait le monde, en admettant de temps en temps une trêve à la guerre, et en signant quelque traité furtif avec l’ennemi : il les hait pour elles-mêmes, pour être honteuses et dégradantes, pour leurs suites inévitables, pour conserver à son cœur cette sensibilité de vertu qu’elles émoussent promptement ; il les hait pour sa famille, pour ses enfants et pour ses serviteurs ; il les hait pour l’honneur, et pour n’être pas réduit par elles à revêtir la robe de Tartuffe, et à se perdre absolument par l’hypocrisie, ce dernier et irréparable vice après lequel on ne peut plus se repentir. […] « Comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie..., comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tous semblables, il est… d’une suite presque nécessaire que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les traits dont on peint celle-ci défigurent celle-là… Et voilà ce qu[est arrivé lorsque des esprits profanes… ont entrepris de censurer l’hypocrisie, non point pour en réformer l’abus..., mais pour faire une espèce de diversion dont le libertinage pût profiter, en… faisant concevoir d’injustes soupçons de la vraie piété par de malignes représentations de la fausse.

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