Il l’observa dans cette posture, & la bonté de son caractere le porta même à se cacher derriere son rideau, pour s’attendrir plus long-temps par ce spectacle.
Le mardi 4 mai 1697, M. d’Argenson, lieutenant-général de police, en vertu d’une lettre de cachet du roi à lui adressée, et accompagné d’un nombre de commissaires et d’exempts et de toute la robe courte, se transporta à onze heures du matin au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne et y fit apposer les scellés sur toutes les portes, non seulement des rues Mauconseil et Française, mais encore sur celles des loges des acteurs, avec défenses à ces derniers de se présenter pour continuer leurs spectacles.
Les gestes, les cris d’indignation se mêlèrent aux bravos et aux éclats de rire ; on vit des hommes considérables, ne pas craindre de se donner en spectacle, et accroître la gaieté publique par d’extravagantes démonstrations de mécontentement1. […] Assurément ni la personne, ni la qualité même des marquis dont les actions et les discours étaient sages, ne recevait la moindre atteinte de quelques traits lancés contre quelques étourdis qui s’embrassaient convulsivement, faisaient de grands gestes, poussaient de grands éclats de voix, débitaient de méchantes pointes, outraient les modes les plus outrées, et se donnaient en spectacle jusque sur les théâtres publics.
et jugez de la surprise générale, voici que l’affiche du théâtre forain annonce le spectacle accoutumé ! […] » et à lui seul il tenait tout le spectacle avec un bruit, un enthousiasme, une fête ! […] Quelle triste aventure cependant, et quel spectacle malheureux ! […] Beau spectacle ! […] Plaute, qui est en même temps comédien, poète comique et entrepreneur de spectacles (tout comme Molière !)