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141. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

L’avarice, nuisible à tous, par conséquent odieuse et méprisable aux yeux de tous, doit particulièrement exciter la haine et le mépris de ceux qui ont le plus à en souffrir. […] C’est la même fourberie, la même impudence, le même orgueil des méfaits commis, des dangers courus, des châtiments éludés avec adresse ou soufferts avec constance.

142. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Il ne pouvait souffrir les tendresses de Jupiter envers Alcmène, et surtout la Scène où ce Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’Époux et d’Amant. […] La réputation naissante de Molière souffrit beaucoup de cette disgrâce, et ses ennemis triomphèrent quelque temps. […] Les Marquis, les Précieuses, les Médecins ont souffert doucement qu’on les représentât ; et ils ont feint de se divertir avec tout le monde, des peintures qu’on faisait au Théâtre ; mais les hypocrites n’ont point entendu raillerie ; ils se sont effarouchés d’abord, et ont trouvé étrange que Molière eût la hardiesse de jouer leurs grimaces, et de vouloir décrire un métier, dont tant d’honnêtes gens se mêlent. […] À quoi le Prince répondit : La raison de cela, Sire, c’est que la Comédie de Scaramouche* joue le Ciel et la Religion, dont ces Messieurs ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-même ; et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir. »

143. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Et si vous les aimez, souffrez qu’on rie de vous. […] C’est un homme qui souffre horriblement de la situation fausse où il s’est mis. […] On lui versait un purgatif dans le bouillon qu’on lui offrait, et on riait à se tordre de ses contorsions, quand elle souffrait d’une colique qu’il fallait dissimuler devant le roi. […] Les rayons du soleil vous baisent trop souvent ; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent ; etc. […] pour l’amour du grec, souffrez qu’on vous embrasse.

144. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

Souffrez qu’auparavant il nomme ses parents.

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