L’avarice, nuisible à tous, par conséquent odieuse et méprisable aux yeux de tous, doit particulièrement exciter la haine et le mépris de ceux qui ont le plus à en souffrir. […] C’est la même fourberie, la même impudence, le même orgueil des méfaits commis, des dangers courus, des châtiments éludés avec adresse ou soufferts avec constance.
Il ne pouvait souffrir les tendresses de Jupiter envers Alcmène, et surtout la Scène où ce Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’Époux et d’Amant. […] La réputation naissante de Molière souffrit beaucoup de cette disgrâce, et ses ennemis triomphèrent quelque temps. […] Les Marquis, les Précieuses, les Médecins ont souffert doucement qu’on les représentât ; et ils ont feint de se divertir avec tout le monde, des peintures qu’on faisait au Théâtre ; mais les hypocrites n’ont point entendu raillerie ; ils se sont effarouchés d’abord, et ont trouvé étrange que Molière eût la hardiesse de jouer leurs grimaces, et de vouloir décrire un métier, dont tant d’honnêtes gens se mêlent. […] À quoi le Prince répondit : La raison de cela, Sire, c’est que la Comédie de Scaramouche* joue le Ciel et la Religion, dont ces Messieurs ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-même ; et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir. »
Et si vous les aimez, souffrez qu’on rie de vous. […] C’est un homme qui souffre horriblement de la situation fausse où il s’est mis. […] On lui versait un purgatif dans le bouillon qu’on lui offrait, et on riait à se tordre de ses contorsions, quand elle souffrait d’une colique qu’il fallait dissimuler devant le roi. […] Les rayons du soleil vous baisent trop souvent ; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent ; etc. […] pour l’amour du grec, souffrez qu’on vous embrasse.
Souffrez qu’auparavant il nomme ses parents.