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107. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

L’amour de la patrie, l’amour paternel ou maternel, l’amour proprement dit, la piété filiale, la tendresse des frères et des sœurs, la tendresse conjugale, l’ambition, la fidélité, l’honneur ; les voilà tous, ou peu s’en faut. […] Antigone, sœur du mort, ose, au mépris du décret royal, couvrir de poussière le cadavre de Polynice et faire des libations sur sa tête chérie. […] Sur le point d’être envoyée à un supplice horrible, la sœur de Polynice, jusque-là inébranlablement préparée à toutes les conséquences du crime qu’elle a voulu commettre, sent son cœur faillir ; elle pleure ; elle trouverait quelque consolation dans la sympathie de ses concitoyens.

108. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

      Apollon, grâces au destin, Du Parnasse, prince divin, Et les trois fois trois sœurs pucelles, Grandes d’esprits, et de corps belles, À tous qui ces lettres verront, Ceux qui sauront lire liront. […] Lorsqu’Alcidas, afin d’obliger Sganarelle à tenir la parole qu’il a donnée d’épouser sa sœur, veut lui donner pour la troisième fois des coups de bâton, et que celui-ci a répondu, j’épouserai, j’épouserai, le père arrive qui, après avoir contraint sa fille à donner la main à Sganarelle, s’écrie, en lui adressant la parole : Le Ciel soit loué : m’en voilà déchargé, et c’est à vous désormais que regarde le soin de sa conduite. […] — Pardonnez-moi, répondit le comte, qui devinait leur intention, j’ai oublié d’épouser votre sœur, et j’y retourne avec vous pour finir cette affaire. » a. […] « D’abord le petit Raisin l’aîné et sa petite sœur Babet se mettaient chacun à son clavier et jouaient ensemble une pièce que le troisième clavier* répétait seul d’un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés. » *.

109. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Ainsi Armande dit à Henriette : Songez à prendre goût des plus nobles plaisirs, Et, traitant de mépris les sens et la matière, A l’esprit, comme nous, donnez-vous tout entière… Mariez-vous, ma sœur, à la philosophie.

110. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Dans l’Etourderie, piece en un acte, en prose, de Fagan, Mondor a vu dans une maison la sœur & l’épouse de Cléonte.

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