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159. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

L’humoriste est plein de sentiment.

160. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Il y a même un passage où il indique clairement Shakespeare en parlant des Anglais « qui se sont élevés contre nos héros de comédie, galants à propos et hors de propos, et poussant à toute outrance les sentiments tendres !  […] Tout ce que l’imagination la plus fraîche a pu réunir de sentiments les plus délicats, Molière l’a jeté à profusion dans cette petite pièce. […] Pas un mot qui ne porte une honte ; pas un sentiment qui ne soit une bassesse, et pas une opinion qui ne soit l’opinion d’un intrigant. […] Soudain, vous voyez notre homme enflé de sa gloire, faisant le gros dos, suant sang et eau pour nous donner le sentiment de son importance. […] Mais il s’agit d’une pauvre âme en peine toute disposée à l’amour, à l’amitié, aux plus doux sentiments du cœur, et qui se voit forcée de cacher, comme on cacherait un ridicule, tous ces rares trésors dont personne ne veut sa part.

161. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

Toute la suite de sa vie a montré qu’en cette occasion sa peine la plus sensible fut la perte des espérances qu’elle avait déjà conçues de ramener le roi à une conduite plus conforme aux sentiments de religion et de piété dont elle était pénétrée. » M. de Beausset se fonde sur les Mémoires de Saint-Simon, et il en cite l’extrait suivant : « Bossuet était un homme dont les vertus, la droiture et l’honneur étaient aussi inséparables que la science et la vaste érudition.

162. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

J’ai prouvé jusqu’à l’évidence que le fond en était d’accord avec les sentiments les plus anciennement professés dans l’église, et que, si le moderne orateur s’est trompé, c’est avec saint Chrysostome et saint Augustin, les deux plus vives lumières du christianisme. […] Enfin, si le valet échappe au sort dont son maître est la victime, la suivante devient tellement furieuse qu’elle menace de faire volontairement ce que sa maîtresse a fait sans le vouloir ni le savoir cette complication d’intérêts et de sentiments, ce jeu d’oppositions et de rapports qui anime si plaisamment la scène, est entièrement dû au personnage de Cléanthis.

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