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197. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Sa charge était d’inventer des divertissements de tous genres, et de faire rire le plus grand roi du monde, pour le reposer de la politique ou de la guerre. […] Son ami Boileau lui communiquait probablement ses idées sur le rire grave et sur la plaisanterie froide, et alors Molière se décidait, après avoir abusé de la bouffonnerie, à se soumettre au régime du bon goût et de la régularité. […] Si de pareilles scènes excitaient au théâtre des applaudissements réfléchis aussi bien que des ris immodérés, il faudrait en conclure que les spectateurs ont la même légèreté et le même manque de délicatesse qui nous révolte dans l’auteur du Légataire.

198. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503

Tout vous rit ; & votre ame, en cette occasion, Jouït superbement de ma confusion.

199. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Sa raillerie était délicate, et il la tournait d’une manière si fine, que quelque satire qu’il fît, les intéressés, bien loin de s’en offenser, riaient eux-mêmes du ridicule qu’il leur faisait remarquer en eux.

200. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Il était déjà question, au temps du roi Théodoric, de ces histrions « qui donnaient autant de soufflets et de coups de bâton qu’ils débitaient de paroles, et qui faisaient plus rire par les grotesques mouvements de leur corps que par les saillies plus ou moins heureuses de leur esprit ».

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