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201. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

Tandis que la tradition burlesque régnait presque souverainement sur la scène italienne, et que les types, inventés une fois pour toutes, y reproduisaient chaque ridicule dans son expression générale, nos bouffons ne perdaient pas l’habitude de regarder autour d’eux, de peindre sur le vif un caractère particulier, de saisir l’actualité au passage, d’exercer enfin l’esprit observateur et satirique propre à la nation.

202. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Cet ouvrage fit dans l’art dramatique une révolution dont Molière a eu l’honneur, parce que ce fut son talent qui la signala avec éclat. « Avant Mélite, dit Corneille dans sa préface, on n’avait jamais vu que la comédie fit rire sans personnages ridicules, tels que les valets bouffons, les parasites, les capitans, les docteurs, etc.

203. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Dès les premières fois que Molière joua Les Précieuses ridicules avec la Du Parc, il s’amusa à rimer ces jolies stances qui ont le ton français et la désinvolture italienne. […] Dans L’Impromptu de Versailles, où Molière joue un marquis ridicule ; Du Croisy, un poète ; Mlle Molière, une railleuse ; Mlle Du Croisy représente « une peste doucereuse ». […] Il se sauvait du ridicule par le ridicule, riant tout le premier de sa « chienne de fortune » et jouant du luth en pleine rue et en plein soleil quand il avait tout perdu son argent. […] Elle créa le rôle à l’emporte-pièce, en femme qui comprend bien la comédie des ridicules. […] Elle s’écriait comme le spectateur des Précieuses ridicules : « Bravo, monsieur de Molière, voilà la comédie ! 

204. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171

Ces incidents n’ont certainement pas le mérite des autres : il seroit pourtant ridicule de vouloir les bannir de la scene ; mais il faut que le poëte, en s’en débarrassant, ait du moins grand soin de les dénouer d’une façon naturelle.

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