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159. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

A toutes les représentations de cette piece, la conscience d’un intendant fait beaucoup d’effet, & cela doit être ainsi par la regle des contrastes.

160. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

On sait quelle institution intangible c’était à Paris que la foire Saint-Germain, et quant à interdire à Marseille les représentations dramatiques pendant le jubilé, — dont la célébration est longue, et peut recommencer, tantôt dans une paroisse, tantôt dans l’autre, — autant valait fermer tout un an le théâtre. […] Don Juan cessa d’être joué dès 1665 après un petit nombre de représentations et jusqu’en 1669, on le sait, Tartufe resta interdit.

161. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Il dresse, dans des notes du reste assez informes, une sorte de catalogue des comédiens de son temps qui se livrent à une vie déréglée, et il y inscrit : « La femme de Molière, entretenue à diverses fois par des gens de qualité et séparée de son mari. »Ces derniers mots nous donnent la date approximative de la note, qui doit avoir été écrite vers l’année 1666, après la première représentation du, époque où Molière rompit, en effet, avec sa femme, sans cesser toutefois d’habiter le logis conjugal. […] Elle a été construite par ordre du roi Louis XIV pour la représentation des ballets et des comédies, et peut contenir sept ou huit mille personnes. » Les fondations durent être commencées au printemps de l’année 1660, et telle serait la date de l’autographe. […] Et quand même on le trouverait, n’a-t-on pas la preuve que celui qui fut appelé à Pézenas en 1656 était le vrai, le seul qui compte, l’auteur-acteur dont plusieurs farces et la grande comédie de l’Étourdi avaient déjà fondé la renommée et qui allait, à quelques mois de là, et cette fois devant les États assemblés à Béziers, donner la première représentation du Dépit amoureux ? […] A ceux qui objecteraient que les représentations pour lesquelles la troupe de Molière fut appelée à Pézenas pourraient bien être restées en projet et n’avoir pas été données, on peut répondre aujourd’hui par un document que M.

162. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Je voudrois qu’on pût introduire aux représentations de nos pieces mi-comiques, un étranger qui ne sût pas notre langue.

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