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89. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Il a pris chez une paysanne, chargée de famille, une jeune fille qu’il a remarquée dès l’âge de quatre ans pour son air doux et posé. […] Mais toutes ces précautions et toute cette morale n’ont pu empêcher Agnès d’être remarquée par le jeune Horace. […] Enfin, elle est veuve ; et je profiterai de l’occasion pour remarquer l’art attentif avec lequel Molière a dressé l’état civil de ses personnages.

90. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

J’ai cru qu’il suffisait de le faire remarquer à mesure dans le commentaire, sans transcrire, pour le prouver, de longs passages d’une prose qui n’est point classique, et dont les vers de Molière reproduisent le sens presque toujours embelli.

91. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260

Il est bon de remarquer que si la regle ordinaire exige qu’on annonce l’arrivée d’un acteur & le sujet de sa scene, l’art demande quelquefois le contraire ; c’est lorsque l’Auteur veut ménager une liaison de surprise.

92.

L’auditoire était des plus élégants et des plus aristocratiques ; on remarquait S.  […] On ne l’a pas encore assez remarqué jusqu’ici : Tartuffe et Molière. […] Mais remarquez combien peu Tartuffe tient à ce mariage, et combien peu il en parle, deux fois seulement dans toute la comédie : ELMIRE. […] Ce qui confirme le doute à cet égard, c’est que Molière, qui aurait pu si facilement mettre fin aux réclamations d’une partie du clergé, en faisant remarquer que Tartuffe est un laïc, ne fait même pas allusion aux conséquences qui découlent, à cet égard, du projet de mariage. […] Je n’ai pas besoin de remarquer, d’abord, toutes les allusions que fait Molière à la ridicule littérature romanesque qu’avait encouragée, au début du siècle, le grand Richelieu, plus éclairé comme politique que comme inspirateur des lettres.

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