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114. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

M’a trop bien éclairé sur votre indifférence ; Et je dois vous montrer que les traits du mépris La Comédienne : — Le plus profond. […] — Entre ces deux médecins si profonds, si comiques, si admirablement savants, Odry, voyant qu’il n’y comprenait rien, s’est mis à rire de son rire bête. — On eût dit un crétin du Valais qui rencontre un éléphant. […] Supposez en effet, que Molière ait oublié, un instant, que son génie lui imposait le devoir de corriger les hommes en riant de leurs faiblesses, et vous tombez aussitôt dans les plus profondes noirceurs. […] À voir ce théâtre de l’Odéon noir, sombre et froid ; — à voir ces comédiens assoupis dans cette nuit profonde ; à l’aspect de ce bon Socrate assis dans le char de Médée, chariot barbouillé d’un nuage, sous lequel se montre encore la queue du dragon, on aurait cru assister à quelque mauvaise représentation de l’Eolosicon. […] Lui, mort, le xviie  siècle tout entier fut saisi d’une profonde indifférence pour cette comédie que le siècle de Louis XIV avait tant aimée.

115. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Mais cette âpreté même est la marque d’un sentiment profond que Célimène ne comprend pas.

116. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Sganarelle croit qu’une sévérité excessive est ce qui peut, le mieux contenir la jeunesse dans le devoir : Arnolphe pense qu’une profonde ignorance est ce qui doit l’empêcher le plus sûrement de s’en écarter.

117. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Molière, dans sa jeunesse, avait beaucoup parcouru la province, et il l’avait vue, comme il voyait tout, en observateur attentif et profond.

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