Le Potier en est la dupe, se rengorge, appelle sa femme pour l’instruire de son bonheur ; il l’exhorte à prendre un ton conforme à sa nouvelle dignité, à porter sur-tout un chien sous le bras.
Il portait à merveille l’habit habillé que personne ne porte plus guère, depuis que nous sommes tous devenus les égaux de nos supérieurs.
Mais il est un autre enfant de Paris, qui a porté haut et loin l’honneur de l’esprit français, et dont le nom semble résumer le dix-huitième siècle.
Simon ordonne à deux esclaves qui le suivent avec des provisions, de les porter dans la maison : il arrête Sosie pour lui dire qu’il est mécontent de Pamphile son fils, qu’il l’a cru pendant long-temps amoureux de Chrysis : mais après la mort de cette courtisanne, il a découvert que ses vœux s’adressoient à Glycerion. […] Le Théophraste François se trompe : le caractere d’un homme efféminé, qui passe son temps à se parer pour séduire des femmes, qui se fait une gloire de porter le trouble dans leur cœur & de les afficher, qui croit établir sa gloire sur le déshonneur de vingt familles ; un tel personnage, dis-je, pouvoit être pendant cinq actes très utile à la correction des mœurs.