Paris alors était plein d’architectes italiens qui, depuis Catherine de Médicis, bâtissaient avec goût et magnificence.
Et il prétend justifier à la fin sa comédie si pleine de blasphème à la faveur d’une fusée qu’il fait le ministre ridicule de la vengeance divine ; même, pour mieux accompagner la forte impression d’horreur qu’un foudroiement si fidèlement représenté doit faire dans les esprits du spectateur, il fait dire en même temps au valet toutes les sottises imaginables sur cette aventure10. » On voit que Don Juan ne fut pas plus à l’abri de la critique des dévots que ne l’avait été le Tartuffe, mais peut-être, comme le dit un des apologistes de Molière, est-ce l’une de ces pièces que l’on continue à poursuivre dans l’autre : « À quoi songiez-vous, Molière, dit cet apologiste, quand vous fîtes dessein de jouer le Tartuffe ? […] Il le fallait beau, spirituel, intrépide, plein de grâce et d’élégance, le grand seigneur dans toute sa gloire, dans tout son triomphe. C’est un personnage plein de poésie, mais qui représente la poésie du mal.
Shakespeare, dont la vie est, comme celle de Molière, pleine d’obscurités irritantes, les absorbe exclusivement. […] Je suivis le barreau pendant cinq ou six mois, Où j’appris à plein fond l’ordonnance et les lois. […] La soldatesque, dont la brutalité se donnait alors pleine carrière, était surtout à craindre. […] Il paraît que l’annonce de ce nouvel ouvrage avait produit quelque sensation, car la salle était pleine de spectateurs, et des plus intéressés dans la satire. […] — Cela est vrai ; elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu’on puisse voir.
A vous je m’avançai, Pleine d’une aimable surprise, Tendrement je vous embrassai, Et témoignai ma joie à plus d’une reprise.