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138. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Il seroit plaisant qu’il vînt passer la nuit avec elle !

139. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignorants, et nous étourdissez tous les jours. […] Le caractère d’Orgon n’est pas moins plaisant. […] Ce n’est pas au hasard d’ailleurs et dans le seul but d’être plaisant, qu’il a fait ressortir ce contraste. […] Les cérémonies plaisantes par lesquelles Argant est reçu dans l’ordre des médecins en sont l’exemple le plus saillant. […] Si admirable que soit son Amphytrion de verve et de plaisantes inventions, cette comédie , qui fait rire aux larmes, ne vaut pas moralement le modèle tracé par Plaute.

140. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Otez les auditeurs, vous ôterez les acteurs : s’il est si beau d’être plaisant sur un théâtre, que n’ouvrez-vous cette porte aux gens libres ? […] Il a grand soin de relever la fidélité du roi à remplir les conditions du marché ; et, ce qui fait un plaisant contraste avec sa manière froide et un peu façonnière, il se laisse, sur ce propos, glisser jusqu’à l’extase. […] « Plaisant point d’honneur, disait-il, qui consiste à se noircir tous les jours le visage pour se faire une moustache de Sganarelle et à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la comédie. […] Quel nouveau Tartuffe, singulièrement et cruellement comique, si on le présentait dans sa maison pleine d’adultères, jaloux, irrité, malheureux, dévoré des plus humiliants soucis du ménage, cherchant parmi cet ignoble vacarme, un peu de paix, non pour réfléchir sur lui-même, non pour imaginer quelque moyen d’assainir sa vie et de purifier son cœur, mais tout simplement pour peindre l’infortune conjugale sous des couleurs plaisantes et pour réformer les abus de la dévotion ! […] Or, suivant le critique amadoué, la comédie du Misanthrope amoureux est « d’autant plus admirable que le héros en est le plaisant, sans en être trop ridicule ; et qu’il fait rire les honnêtes gens, sans dire de plaisanteries fades et basses, comme l’on a accoutumé de voir dans les pièces comiques. » On n’avait pas assez ri, le père de Sganarelle s’en inquiétait, et c’est sur quoi Donneau devait surtout faire porter l’avertissement au lecteur.

141. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Croit-on qu’un amant, invoquant les neuf Muses & se grattant le front pour un pareil motif, n’eût pas été bien plaisant sur la scene ?

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