Moliere fut obligé de se servir quelquefois d’un plaisant un peu outré, pour attirer un certain monde, & le Peuple, qui venoit en foule apporter un argent très-necessaire à sa Troupe.
Mais je remarque à cette occasion que l’Auteur a eu une attention extraordinaire à répandre du plaisant dans la vie d’un homme sérieux.
Comme il a épousé en secret Elise, il croit que son mariage n’est plus caché, & le découvre lui-même, après le quiproquo le plus plaisant.
La reine l’ayant permis, il fit alors tant de grimaces et des figures si plaisantes, que non seulement l’enfant cessa de pleurer, mais encore qu’il fut pris d’une hilarité dont les résultats gâtèrent les habits de Scaramouche, ce qui redoubla les éclats de rire de la reine, et de toutes les dames et seigneurs qui étaient dans l’appartement.