Mais c’est principalement comme peinture de mœurs et de ridicules, que La Critique est tout à fait digne de Molière. […] L’auteur de ce commentaire possède un de ces portraits : la perruque farcie de laurier, l’épaule en avant, la main sur la hanche ; tout s’y trouve, et la peinture héroïque de Mignard force à reconnaître une certaine fidélité dans la description grotesque de Montfleury.
La Poésie & la Peinture, comédie allégorique, en trois actes, en prose.
On est donc forcé, pour corroborer la page de l’Évangile en question, de prendre ça et là, dans Molière, dans le Bourgeois gentilhomme par exemple, tel portrait, telle peinture de cœur, tel cri de vérité humaine : et on les interprète en faveur de la thèse. […] C’est le goût d’aujourd’hui de la critique de ne rechercher dans l’œuvre d’un homme que des peintures de lui-même et de son intérieur.
La finesse du dialogue, & la peinture vive de l’amour dans un amant italien & dans un amant françois, font le principal mérite de cette piéce, qui étoit ornée de musique & de danses. […] n’est qu’une peinture simple des ridicules qui étoient alors répandus dans la province, d’où ils ont été bannis, à mesure que le goût & la politesse s’y sont introduits.