Entre 1663 et 1670, une véritable campagne de plume se mène contre les Dévots, de laquelle ne témoignent pas seulement des écrits oubliés, ni quelques passages des premières poésies de Boileau (alors ami et commensal des plus avancés « libertins »), où, parlant au Roi même, il dénonce assez vertement 17 « des faux zélés la trompeuse [p.905] grimace. »De ce mouvement deux documens subsistent, que nous ne saurions souhaiter plus illustres : Tartufe et Don Juan, — deux pièces dont aujourd’hui, après tant d’exégèses érudites et de commentaires pénétrons, le lien logique et la filiation apparaissent indiscutablement18; — deux pièces île combat, deux pièces « de colère 19, » amères d’une amertume qui « ne se contient pas, » « faites toutes deux pour exciter l’indignation et même la haine »contre les faux dévots. […] , p. 284), Bossuet (membre de la Compagnie du Saint-Sacrement, ne l’oublions pas) sommait Louis XIV de jeter sur les blasphémateurs et sur les impies un « regard de sa face, afin qu’ils n’osent paraître, » et qu’on voie s’accomplir en [son] règne ce qu’a prédit le prophète Amos, que « la cabale des Libertins sera renversée : » auferetur factio lascivientium.
Je n’ai pas oublié le désir que vous m’avez manifesté, avant votre départ, d’avoir quelques autographes de Stendhal. — Je me suis fait votre interprète près de M. […] J’ai eu l’occasion et l’avantage de le voir une fois ou deux, il y a bien longtemps, mais je n’ai pas oublié les encouragements que j’ai reçus, dans mes débuts littéraires, du docteur Gagnon son grand-père, ni les bontés de M. […] Montaigne. » II, même page : V : « La conscience est la plus changeante des règles. » B : « Et partant les remords. » II, page 23 : V : « La pensée de la mort nous trompe ; car elle nous fait oublier de vivre. » B : « Les esprits poétiques dans leur jeunesse attendent toujours la mort et c’est ce qui fait la misère de leurs vieux jours. » II, page 30 : V : « On peut aimer de tout son cœur ceux en qui on reconnaît de grands défauts. » B : « Nous dominons nos amis et nos ennemis plus par nos défauts que par nos vertus. […] Ne pas oublier que probablement cette scène serait bien meilleure, si Molière, homme riche comme Regnard, l’eût écrite dans ses terres, sans se soucier du lieu, ou du temps où elle serait jouée. […] 4º La prude ressemble assez à un Ingénieur, mais non pas des Ponts et Chaussées, cà un Ingénieur militaire qui travaille jour et nuit à des fortifications, qui oublie de diner et qui se croit très important ; il est ridicule, si on lui montre clairement que personne ne songe à attaquer sa place, qu’il peut diner au long et tranquillement, et que ne rendant aucun service à ses concitoyens, aucun d’eux ne pense à lui.
Pour le coup il s’oublie.
Pourquoi parler si long-temps d’un genre oublié, me dira-t-on peut-être encore ?