Cet objet étant rempli dans plusieurs endroits de votre ouvrage sur la comédie, vous n’avez qu’à réunir & resserrer sous un même point de vue les traits qui ont rapport à Moliere, & son éloge se trouvera fait.
Il n’indique pas ce qui se fait derriere la scene ; premiérement, parcequ’on n’y fait rien ; secondement, parceque des tables, des paquets, des cabarets, &c. n’ont aucun rapport avec les acteurs : par conséquent il ne soutient pas l’attention des spectateurs ; au contraire, il les distrait & les éloigne de l’objet principal.
A ce charmant objet je me sens l’ame émue.
Monsieur, Après avoir vu d’un côté que vous aviez dessein d’établir quelques Officiers subalternes, pour avoir inspection sur certaines petites choses auxquelles vous ne sauriez prendre garde vous-même, & remarqué de l’autre qu’il se commet tous les jours de lourdes bévues dans les enseignes de cette ville, au grand scandale des étrangers, & de ceux de nos patriotes qui en sont les curieux admirateurs, je vous prie, en toute humilité, de vouloir bien me choisir pour votre surintendant. . . . . parceque, faute d’un tel officier, on ne voit rien dans ces objets qui se présentent par-tout à nos yeux, qui sente la belle littérature ou le bon goût.