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132. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258

Il se défendit par la nature de son ouvrage ; mais il avoua que ces mots dont on lui reprochait l’usage, étaient justement bannis de la conversation, et il souscrivit à leur réprobation.

133. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

Sans doute les Arlequin, les Pedrolino, les Pantalon, étaient d’excellentes charges (ce mot est la traduction du mot italien caricature, passé depuis lors dans notre langue), c’est-à-dire des copies ressemblantes, quoique outrées, de la nature humaine.

134. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

La nature lui départit le don de paraître toujours jeune, mais évidemment, en 1658, elle était loin d’avoir déjà besoin de ce privilège, car elle put rester au théâtre jusqu’en 1685, et elle vécut jusqu’en 1706. […] Malheureusement il ne paraît pas que cette tragédie fut de nature à vaincre la ligue silencieuse : elle n’eut que trois représentations dont le produit fut peu élevé. […] L’art avec lequel Molière savait dresser la nature la plus inculte à rendre un petit rôle, qu’il avait tracé en l’ayant en vue, le dispensait d’augmenter son personnel. […] La nature lui accorda le don de conserver un air de jeunesse jusque dans un âge fort avancé. […] Les sentiments et les rôles de ces divers personnages devaient bientôt changer de nature ; mais n’anticipons pas sur les événements.

135. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433

C’est une étoffe d’une nature si délicate, qu’il faut peu de chose pour lui ôter sa couleur, & qu’il est impossible de la nettoyer quand elle est tachée63.

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