Ce soir nous signerons ; demain le mariage.
Que l’on regarde la manière dont il a étudié, à maintes reprises, la question si délicate et si complexe du mariage : qu’on la compare aux éludes si minutieuses qu’en ont faites nos dramaturges contemporains.
Le mariage fut donc convenu et l’on échangea sa foi et sa parole.
M’avez-vous, avant le mariage, demandé mon consentement et si je voulais bien de vous ? […] qu’une femme demoiselle est une étrange affaire et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s’élever au-dessus de leur condition et s’allier, comme j’ai fait, à la maison d’un gentilhomme ! […] On lui a dit dans sa famille qu’il n’y a rien de plus raisonnable que de faire un beau mariage, pourvu du reste qu’il soit honnête. […] Ainsi qu’une novice Par cœur dans le couvent doit savoir son office, Entrant au mariage, il en faut faire autant. […] Car, d’une part, il faut éviter que la femme soit agréable en société, et, d’autre part, il faut éviter aussi qu’elle soit ennuyeuse à son maître et il ne faut point « bannir du mariage tout ce qui pourrait le rendre agréable aux hommes ».