Voici, en effet, ce qu’on lit dans les comptes des recettes et dépenses de l’administration consulaire de la ville d’Alby, pour l’année 1657 : « A Jean Bayrol et à Bernard Barrau charretiers du Bout du Pont d’Alby, la somme de 85 livres pour paiement du port et voiture par eux faite des ardes de la troupe des commédiens de Monseigneur le duc d’Orléans oncle du Roy à présent régnant, et gouverneur général pour sa Majesté en la province de Languedoc, despuis la présante ville d’Alby, jusques à la ville de Castres, lequel paiement Messieurs les Consuls ont faict des livres par ledit Adhémar, présant comptable, pour satisfère aux ordres de Monseigneur le duc d’Arpajon lieutenant général pour sa Majesté en la dite province, résultant par deux lettres missives. […] Bruel notaire royal ont comparu : « Bayrol et Barrau, charretiers habitans du Bout du Pont du Tarn d’Albi lesquels ont réellement reçu de Messieurs les Consuls de la dite ville par les mains du sieur François Adhémar leur trésorier ici présant et faisant le payement de l’ordre et mandemant des dits sieurs Consuls aussy présents et en la présance des sieurs Mingot (sic) et Nicolas Dubois de la troupe des commédiens de monseigneur le duc d’Orléans oncle du Roi à présant régnant et gouverneur général pour sa majesté en la province du Languedoc ; sçavoir est : la somme de huictante cinq livres pour le port de boytures que les dits sieurs Barrau et Bayrol ont entrepris de faire des ardes de la dite troupe des commédiens de cette ville d’Alby en la dite ville de Castres, pesant soixante-huit quintal et desmy arrangement faict par les dits sieurs Mingot (sic) et Dubois à la dite somme de huictante cinq livres de laquelle les dits Bayrol et Barrau sont comptants et quites les dits sieurs Consuls quy ont faict le payement de la dite boyture pour satisfaire aux ordres de monseigneur le duc d’Arpajon lieutenant général pour le Roy en la dite province, résultant par deux missives… La présante quitance en présance du dit sieur Bruel praticien d’Alby soussigné aux dits sieurs Consuls ensamble les dits sieurs Mingot et Dubois et Antonin Frizabille tailleur du dit Alby et les dits sieurs Bayrol et Barrau. […] « À Tiberio Fiorilly dit Scaramouche, comédien italien de Sa Majesté, pour ses gages tant de luy que de sa femme pendant une année finie le dernier juin 1664. » Comptes de 1664.
Leur bienfaiteur, surpris de n’éprouver pas la même sensation, leur en demanda la cause : Sire, lui répondirent-ils, il faudroit, pour bien sentir toutes les finesses de cette piece, que Votre Majesté connût Paris comme nous.
En sa qualité de majesté détrônée, Nicolas Joubert inspirait de vives sympathies. […] Saluez cependant sa majesté mademoiselle Contat. […] Majestés éternelles ! […] En présence de cette dédaigneuse majesté, le pauvre capitaine a été couvert d’outrages et d’insultes, rien n’est plus vrai. […] Voici la scène : Autour du roi sont réunis les seigneurs de la cour, et parmi ces jeunes gens c’est à qui offrira son cœur et sa main à la belle fille qui a sauvé les jours de Sa Majesté.
» disait un courtisan, le jour où disparut Sa Majesté, dans les profondeurs de Saint-Denis. […] Elle était comme cet empereur romain qui voulait mourir debout, et dans l’exercice entier de sa majesté.