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105. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Il infectait déjà le judaïsme : l’évangile est rempli des saints emporte-mens de Jésus-Christ contre l’hypocrisie des pharisiens et des docteurs de la loi.

106. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Il retourne à Lyon ; va ensuite à Pézenas pour les états, et n’y reçoit qu’une partie de la somme que le prince loi avait allouée. […] Quant à Scaramouche, que Voltaire cite également comme ayant changé le sien par égard pour celui de ses pères, nous sommes plutôt porté à croire qu’il ne le fit que par un amour-propre assez bien entendu, et qui lui était tout à fait personnel ; car il ne s’était réfugié en France que pour échapper au juste châtiment des lois dont ses escroqueries avaient provoqué la sévérité, et le nom de Tiberio Fiurelli, flétri par une condamnation aux galères, ne demandait plus de ménagements de cette nature. […] On pense d’eux comme les Romains, on vit avec eux comme les Grecs. » Cependant, comme les lois tendaient à faire fleurir un art qui tient de si près à la civilisation des États, ce parti n’occasionna à Molière aucune inquiétude pour la charge qu’il occupait chez le Roi. […] Notre auteur essaya de proscrire par le ridicule ce préjugé qui avait résisté aux lois, en faisant, dans ses Fâcheux, refuser un duel par un homme d’une valeur reconnue. […] Celui qui sut vaincre Numance, Qui mit Carthage sous sa loi, Jadis, sous le nom de Térence, Sut-il mieux badiner que toi ?

107. (1802) Études sur Molière pp. -355

Diane n’aime que la chasse, et fait le désespoir de deux princes épris de ses charmes ; un troisième, nommé Carlos, entreprend de venger l’amour, en feignant de ne pas remarquer la beauté de la princesse, qui, de son côté, piquée de l’indifférence de Carlos, veut le soumettre à ses lois. L’usage, dans la plupart des fêtes qu’on donne à Barcelone, est de tirer au sort des rubans ; le cavalier qui a la couleur d’une dame, est obligé de lui dire des douceurs, et la dame ne peut se dispenser d’y répondre ; l’on se doute que, grâce aux soins de la princesse, Carlos a un ruban semblable au sien ; il en profite avec tant de vivacité que Diane, satisfaite, croit pouvoir reprendre toute sa fierté, lorsqu’il déclare froidement ne s’être efforcé de paraître tendre que pour céder aux lois de la fête. […] L’ouvrage ne réussit pas : la cabale la plus formidable s’éleva contre lui, et les faux dévots, qu’alarmaient déjà les trois premiers actes du Tartuffe, empruntèrent le nom d’un sieur de Rochemont, pour faire circuler un libelle abominable, dans lequel, après avoir généreusement avoué que Molière annonçait quelques talents pour la farce, quoiqu’il n’eût ni les rencontres de Gauthier Garguille, ni les impromptus de Turlupin, ni, etc., ils finissaient par le dénoncer comme un scélérat digne du supplice, et par invoquer les lois contre lui. […] Acte II, scène v, Éliante dit : L’amour, pour l’ordinaire, est peu fait à ces lois.

108. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

C’est elle qui gouverne, et d’un ton absolu Elle dicte pour loi ce qu’elle a résolu.

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