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183. (1910) Rousseau contre Molière

Quand Rousseau écrit la Lettre à d’Alembert, il vient de jouer Alceste pendant un an. […] Mon père fut professeur et homme de lettres. […] J’ai été professeur et homme de lettres à un degré un peu supérieur à celui de mon père. […] Par vanité, Philaminte a voulu avoir pour gendre un brillant homme de lettres. […] Ce brillant homme de lettres était un pleutre.

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

Mais si dans la scene du Dépit amoureux, le plaisant consiste à voir Eraste & Lucile, déja brouillés, protester de ne se parler plus, déchirer mutuellement leurs lettres, se rendre les petits présents qu’ils se sont faits, & se raccommoder tout-de-suite ; celle du Tartufe tire son comique d’une autre scene. […] Lettre en vers, de Robinet, du 9 Février 1669.

185. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Toutes les éditions des Œuvres de Moliere marquent la premiere représentation de l’Amphitrion au 13 Juin 1668 : cependant, par le passage d’une lettre que nous rapporterons, on voit que cette comédie fut jouée devant le Roi le 16 Janvier précédent, & tout le monde convient qu’elle avoit été représentée à Paris avant d’être jouée à la Cour. Lettre en vers, de Robinet, du 21 Janvier 1665.

186. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Il écrivit une Lettre sur les affaires du théâtre, dans laquelle il l’accusait, non seulement d’avoir outragé toute la noblesse du royaume, mais même d’avoir offensé la majesté souveraine, que cette noblesse environne et soutient ; accusation non moins absurde que perfide, fondée sur le plus grossier des paralogismes, celui qui, concluant du particulier au général et de l’individu à l’espèce, veut voir la satire injuste de toute une classe d’hommes respectables et respectés, dans la juste critique d’un petit nombre d’hommes ridicules qui en font partie. […] Dans une Lettre sur les affaires du théâtre, que La Harpe, dans son Cours de littérature (tome V, page 421, de l’édition originale), attribue à ce même de Visé, l’auteur s’excuse d’avoir intitulé, La Vengeance des marquis, une pièce qu’il eût peut-être dû nommer La Vengeance des comédiens ; et, dans un autre endroit, il dit : « Ce qui fut cause que je fis ma Zélinde, etc. » L’auteur de la Lettre l’est donc également de la comédie de Zélinde et de celle de La Vengeance des marquis.

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