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159. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462

Les Italiens nomment leurs braves, ou leurs assassins de profession, Sicarii.

160. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Nous avons vu le Tartufe sortir informe du théâtre italien, nous l’avons vu embelli par Moliere, nous l’avons vu défiguré par deux Auteurs modernes ; encore un pas vers la barbarie, nous le verrons retourner vers sa source & figurer de nouveau à côté d’Arlequin : la chose seroit risible. […] Nous avons vu cette scene dans le Théâtre Italien, dans Quinault, Moliere, Dufresny & Regnard.

161. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Les matériaux qu’il a pris chez les Latins, les Italiens, les François, les Espagnols, sont revêtus de couleurs si propres au temps & au pays pour lesquels il écrivoit, qu’il éclipse ses modeles.

162. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Il débuta par quelques farces ou bouffonneries dans le genre italien : Le Médecin volant, La Jalousie du Barbouillé. […] Dans Don Garcie de Navarre, comédie héroïque, dont le sujet fut emprunté par Molière à la littérature italienne, il y a une situation des plus dramatiques. […] L’auteur italien, Cigognini, poète de peu de renom, et en tout cas bien inférieur à Molière, n’a point mal rendu cette situation remarquable. […] Ce sont les mêmes sentiments, souvent les mêmes expressions que dans l’auteur italien, et pourtant quelle différence ! […] On lui en a fait un reproche : on a soutenu que le rôle du vieil avare amoureux doit être relégué dans la comédie à masques et l’opéra bouffe des Italiens ?

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