/ 184
114. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Bien qu’aucun des autres n’ait survécu, on ne distinguait pas alors celui de Molière ; on le confondait môme avec celui des Italiens, qui jouaient alternativement avec la troupe de Molière sur le même théâtre (Voir J. […] Voici ce que pensait Saint-Evremond de celui des Italiens : a Leur Festin de Pierre feroit mourir de langueur un homme assez patient, et je ne l’ai jamais vu sans souhaiter que l’auteur de la pièce fût foudroyé avec son athée. » (Sur les tragédies, dans Les Véritables œuvres de M. de Saint-Evremond, 2e édit., Londres, 1706, tome III, p. 143).

115. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222

Le meilleur modele que je puisse offrir, est une piece italienne.

116. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Nous empruntâmes aux Italiens leurs pastorales galantes et leurs bergers beaux-esprits. […] Les farceurs italiens, qui avaient un théâtre à Paris, où jouait Molière dans le temps même qu’il commençait à élever le sien, nous avaient accoutumés à leurs rôles de charges, à leurs caricatures grotesques; et si les arlequins et les scaramouches leur restaient en propre, nous les avions remplacés par des personnages également factices, par des bouffons grossiers qui parlaient à peu près le langage de D. […] Ces rôles postiches étaient distribués dans les canevas espagnols ou italiens, et dans des intrigues qui roulaient toutes sur le même fond, composées d’une foule d’incidents merveilleux, de travestissements, de suppositions de nom, de sexe et de naissance, de méprises de toute espèce. […] Rotrou, Thomas Corneille, Boisrobert, d’Ouville et tant d’autres avaient mis à contribution toutes les journées espagnoles et toutes les parades italiennes, et l’on n’avait encore qu’une seule pièce d’un ton raisonnable, et qui, malgré ses défauts, sut plaire aux honnêtes gens, le Menteur de P. […] Toutes les troupes comiques (il y en avait alors quatre à Paris) voulurent avoir et eurent en effet leur Festin de Pierre comme celle des Italiens; car il faut remarquer que ce sont toujours les ouvrages faits pour la multitude qui ont de ces prodigieux succès de mode, attachés à un nom qui suffit pour attirer la foule à tous les théâtres.

117. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433

Goldoni, Auteur très estimable, & le restaurateur du théâtre Italien, adresse à la fin de quelques-unes de ses pieces un sonnet au spectateur.

/ 184