/ 193
148. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

Certes, Tartuffe est un faux dévot, il ne parle au nom du ciel que dans son intérêt, mais enfin il parle au nom du ciel, et son langage est celui dont les gens dévots se servent d’ordinaire. […] Il n’agira jamais par caprice, mais dans l’intérêt des siens.

149. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

J’avoue que Timocrate est fort adroit et fort heureux dans sa conduite, et qu’il faut l’être beaucoup pour trouver toujours au besoin des occasions si justes et si favorables de passer comme lui d’un parti à l’autre, selon les divers intérêts qui l’y obligent ; mais il ne fait rien qui soit impossible, et tout ce qui peut arriver sans violenter beaucoup l’ordre commun de la nature doit être réputé vraisemblable, etc. […] Cette vérité, soutenue par un fond de plaisanterie gaie, et d’une sorte d’intérêt né du sujet, attira un grand nombre de spectateurs. » « * Le Cocu imaginaire fut joué quarante fois de suite, quoique dans l’été, et pendant que le mariage du roi retenait toute la Cour hors de Paris. » Le lecteur ne sera peut-être pas fâché de trouver ici de quelle façon Grimarest rend compte de cette pièce.

150. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Mondor, qui la prend toujours pour Madame Cléonte, voudroit la mettre dans ses intérêts : il reste sur la scene dans cette intention.

151. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240

« Comme la comédie des Ménechmes est encore plus vicieuse de ce côté-là, & qu’elle a aussi moins d’intérêt, je n’en parlerai point.

/ 193