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139. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

La satire, à la vérité, n’est point directe ; Sganarelle n’est pas de la Faculté ; il ne fait qu’imiter grotesquement les discours et les manières des véritables docteurs : mais il y a, dans cette caricature, une sorte de ressemblance grossière qui fait que le ridicule résultant de l’imitation se partage entre le copiste et ses modèles.

140. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Il reste prouvé pour bien des gens que le régime qu’il faut regretter quand on est poète, imiter quand on est prince, c’est celui des royales munificences, où les pensions et les encouragemens allaient, dit-on, éveiller le génie : le règne de Louis XIV.

141. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Les auteurs comiques de la Grande-Bretagne essaient d’imiter les pièces du poète français. […] Mercier, trente ans plus tard, ne fit qu’imiter Goldoni. […] Il imita d’abord Molière, il le traduisit ensuite. […] C’est un homme unique ; ses pièces touchent à la tragédie, elles saisissent ; et personne en cela n’ose l’imiter. […] Pour mieux préciser sa critique, Robinet imagine un laquais qui a la fantaisie de faire des vers et qui prétend imiter le poète à la mode, c’est-à-dire Molière.

142. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

La Fontaine avait fait paraître, l’année précédente, son roman des Amours de Psyché et de Cupidon, imité d’Apulée.

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