Vis-à-vis la fontaine, du côté qui donne sur le jardin du palais royal.
Un petit débat philologique s’est élevé de nos jours, on s’en souvient sans doute, au sujet de ce commun proverbe, comme dit La Fontaine. […] Investi en 1701, après la mort de Puylon, du legs de cette même maison, il n’en retient pour l’immeuble d’encoignure que le droit d’aller puiser dans l’autre courelle au puits que nous avons vu « encombré de jetistées » mais qu’on avait sans doute remis en service, et qui en ce temps-là était d’un aide puissant, étant donnée l’éternelle sécheresse des fontaines publiques ; et il transige avec les héritiers Puylon moyennant une rente annuelle de 800 francs.
« À peine Molière fut mort, que Paris fut inondé d’épitaphes à son sujeta, mais à l’exception de celle que le célèbre La Fontaine lui composa, et d’une pièce de vers du père Bouhours, en forme d’épitaphe, on peut dire que toutes les autres sont très peu de choses. […] Vis-à-vis de la fontaine, du côté qui donne sur le jardin du Palais-Royal.
Aux siècles passés, un homme qui avait de trente-cinq à quarante ans, s’écriait de bonne foi, comme La Fontaine : « Ai-je pas passé le temps d’aimer ? […] Anatole de Montaiglon a réponse à ces deux questions : Pour la première, il rappelle l’amitié de Molière et de La Fontaine, et le cas que notre grand comique faisait du bonhomme. […] Il a vu le parti que La Fontaine tirait le premier de cette forme, dans laquelle il est maître comme personne et dans laquelle nul, sauf Molière, ne l’a été après comme avant lui. […] La Fontaine seul a manié le vers libre avec cette science et cette grâce. […] Ils admirent de loin Molière et La Fontaine ; ils se gardent de marcher sur leurs traces.