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47. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Molière mourut le 17 février 1673, en jouant pour la quatrième fois le rôle du Malade imaginaire.

48. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Molière écrit Don Juan ; la pièce est jouée en février 1663 ; elle suscite de nouvelles colères, et Tartuffe reste sous le boisseau. […] Molière, lui, continue à plaider par d’autres pièces ; l’année fuit, puis l’année suivante, sans que le roi donne suite à ses promesses ; enfin, après Amphytrion, après Georges Dandin, après l’Avare, sans qu’on sache comment ni pourquoi, le roi autorise la reprise de l’œuvre, et sous son vrai nom, signe de victoire ; et le 5 février 1669, Molière joue Tartuffe, un Tartuffe peu différent du Panulphe de 1667, néanmoins retouché encore ; la pièce va aux nues ; on s’y écrase, le comédien l’emporte et l’Église ne le ressaisira que mort. […] On a dit qu’il permit Tartuffe (février 1669) parce que la paix venait d’être rétablie dans l’Église.

49. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102

Bernard le Bovier de Fontenelle, célebre Ecrivain du dix-septieme & du dix-huitieme siecle, né à Rouen le 11 Février 1657, de François le Bovier, Avocat au Parlement de Rouen, & de Marthe Corneille, sœur du grand Corneille.

50. (1802) Études sur Molière pp. -355

Elles n’eurent pas un égal succès, nous allons nous en convaincre en suivant l’auteur sur le théâtre que le cardinal de Richelieu avait fait élever dans son palais ; Molière l’obtint du roi, le 4 novembre 1660, et l’on y représenta, Le Prince jaloux, le 4 février suivant. […] Représentée le 15 février suivant, sur le théâtre du Palais-Royal, en trois actes, et sans intermèdes, elle prit le titre qu’elle porte à présent. […] Elle le pressa de mettre à son tour, sur la scène, un sujet si propre à séduire le peuple ; et Molière ne pouvant résister aux sollicitations réitérées de ses camarades, fît paraître son Dom Juan, ou le Festin de Pierre, sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 février. […] Cette pièce parut à Saint-Germain-en-Laye, au mois de février, sous le titre de Divertissement royal. […] Le Malade imaginaire, cette pièce qu’on intitule comédie-ballet, à cause de ses intermèdes éternels, et que nous appellerons comédie, parce que les intermèdes lui sont tout à fait étrangers, parut sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 février.

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