Les deux amants quitterent l’Asie avec leur oncle, & tous ensemble allerent goûter dans leur patrie un bonheur d’autant plus sensible, qu’il suivoit de rudes traverses.
Allez donc ressusciter tout ensemble, par une résurrection doublement impossible, l’œuvre morte sous une critique oubliée, ou, ce qui revient à la même tentative, essayez de ranimer la critique inerte d’une œuvre sans nom ! […] Ils peuvent se dire l’un à l’autre, comme ces deux conspirateurs dans une tragédie de Schiller : — Nous conspirons ensemble ! […] La pièce fut jouée avec cet ensemble de comédiens excellents, auquel Molière aurait pu soumettre même des comédiens médiocres. […] Il faut dire aussi que l’ancienne comédie a cela de bien fait que presque toujours elle est jouée avec ensemble ! […] Nous n’aurons jamais aucun démêlé ensemble, et je ne vous contraindrai point dans vos actions, comme j’espère que de votre côté vous ne me contraindrez point dans les miennes ; car, pour moi, je tiens qu’il faut avoir une complaisance mutuelle, et qu’on ne se doit point marier pour se faire enrager l’un l’autre. » Puis elle ajoute : « Adieu !
Il lui fait de tendres reproches sur son insensibilité passée, & lui apprend que c’est lui qui a fait naître dans son cœur le changement qu’elle a ressenti depuis peu : il ordonne en même temps à sa suite de célébrer sa victoire, & il se forme une lutte entre les Amours & les Chasseurs, qui est imitée par les instruments entre les violons & les cors : les Amours enchaînent les Chasseurs avec des guirlandes, & tous ensemble forment un ballet au son des cors réunis avec les violons.
Le pere se prête à cette feinte, qui devient une réalité, parceque le Médecin & la malade s’évadent ensemble, & que Sganarelle signe un véritable contrat de mariage en croyant plaisanter.