Le Docteur n’est pas tenté de gagner de l’argent à ce prix. […] Le Duc & le Docteur sont surpris qu’on n’ait pas encore découvert le meurtrier du Commandeur.
Les uns et les autres, à peine ils eurent touché à l’ancienne comédie, ils trouvèrent qu’elle était impuissante à satisfaire leur fantaisie, et Poquelin, pour leur plaire, inventa Le Docteur amoureux, Le Maître d’école et Les Trois Docteurs.
C’étaient Les Trois Docteurs rivaux et Le Maître d’école, dont il ne nous reste que les titres. […] Cependant Boileau regrettait la perte du Docteur amoureux, autre bouffonnerie du même genre, « parce que, disait-il, il y a toujours quelque chose d’instructif et de saillant dans ses moindres ouvrages ». […] La Grange et Vinot viennent de nous dire que « la manière dont il s’acquitta du rôle du Docteur amoureux » fut déterminante pour enlever l’autorisation du Roi. […] Aujourd’hui, nous le savons, on trouve encore des gens qui, sans compter de parents dans la Faculté, sans nourrir de rancune contre l’auteur qui flétrit l’hypocrisie, regardent comme plus comique que fondée la guerre qu’il déclara aux docteurs de son temps. […] C’est pour le fils de ce docteur qu’il adressa à Louis XIV le dernier des placets qui précèdent Le Tartuffe.
Je suis, pour vous servir, Gentilhomme Auvergnac, Docteur dans tous les jeux, & maître de trictrac.