L’importance nationale qu’avaient les anciens héros, a également cédé la place à l’importance toute personnelle du chevalier susceptible, qui fait le bien parfois, mais pour plaire à sa dame, et plus souvent, au nom de cette divinité, lave dans des flots de sang précieux une offense imaginaire à son honneur200 En somme, la tragédie a perdu sa base substantielle et vraie, qui est la guerre des Dieux, c’est-à-dire des sentiments à la fois généraux et généreux de l’âme humaine., dans le for intérieur de la Famille et de la Société.
Cette Dame a rendu un bon office à Moliere par cette traduction, car en donnant à l’ancien Comique, tous les agrémens dont une version fidelle est susceptible, elle a mis les Dames & les personnes sans étude en état de comparer la copie avec l’original, & il n’y a gueres que quelques Savans accoutumez à se retrancher sur les beautez cachées de l’expression Latine qui preferent l’ancien au moderne.
Elle est dans un salon de la Cour où elle découvre que ce genre de connaissance lui a nui infiniment auprès des gens de la Cour qui influent sur le choix des ministres, au moment où elle se défend le mieux qu’elle peut d’aimer la littérature ; un sot de la Cour, enchanté d’avoir quelque chose à dire, et de se voir écouté une seule fois dans sa vie, vient lire à ces dames un manuscrit qu’on lui a, dit-il, prêté pour quatre heures seulement et qui fait un bruit du diable à Paris d’où il arrive ; ce manuscrit est de Mme de Necker et propre par son sujet à lui aliéner de plus les femmes de la Cour : désapointement donc, ridicule possible. […] Clitandre Je consens qu’une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d’être savante ; Si cela était exact, ces dames voudraient s’attirer le respect ou l’amour par leur science ; leur ridicule serait le désapointement de cette prétention.
Voiture disait de plusieurs dames : Elles ont le cœur noble et le corps gent. […] Sa Majesté disait aux dames qui étaient présentes : Mesdames, voici la Baron ; et elles prenaient la fuite. […] Ce considéré, monseigneur, et attendu ce que dessus, et que ledit défunt a demandé auparavant que de mourir un prêtre pour être confessé, qu’il est mort dans le sentiment d’un bon chrétien, ainsi qu’il l’a témoigné en présence de deux dames religieuses, demeurant en la même maison, d’un gentilhomme nommé M.