/ 128
116. (1910) Rousseau contre Molière

Il ne sert à rien de dire que ce mot échappe dans un moment de dépit ; car le dépit ne dicte rien moins que des pointes. » Si bien, ce me semble ; le dépit dicte des pointes, mais il n’en dicte que de mauvaises, et c’est le cas. […] A l’inceste, le public hésite ; au parricide, il se renferme dans le silence boudeur du dépit et de la rancune. […] Loin de les traiter de la même manière, elle affecte de mettre entre eux de l’inégalité ; elle fait si bien que celui qu’elle flatte croit que c’est par tendresse et que celui qu’elle maltraite croit que c’est par dépit.

117. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Molière, chaque fois qu’il composait pour la cour une comédie ornée de divertissements, de danse et de musique, excitait un jaloux dépit dans l’âme de Benserade, qui, dès le commencement du règne, était en possession de faire les paroles pour les ballets dansés par le roi, et qui avait gagné, à ce métier, fortune, faveur et célébrité.

118. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Molière utilise-t-il ce que son dépit a pu lui faire découvrir sur le compte de ses adversaires cachés de la Compagnie du Saint-Sacrement ?

119. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Dans Moliere, Zerbinette rappelle de même à Géronte tout ce qu’il a dit dans son dépit contre la galere, & lui raconte le tour que Scapin lui a joué.

/ 128