Ce dénouement même ne peut s’excuser que par la tradition qui l’imposait. […] Tous les dénouements sont possibles. […] Il n’y en a point, même dans Molière, où l’exposition soit si pénible, si entortillée ; où le dénouement soit si absurde. […] Le dénouement s’achève sans qu’elle y prenne garde. […] Je vois d’avance le dénouement qui sera comique, et j’aime mieux ne pas perdre trop de temps à m’apitoyer sur le malheur l’imaginaire de cette jeune fille.
Pensez-vous qu’un nom grec donne plus de poids à vos raisons, et ne trouveriez-vous pas qu’il fût aussi beau de dire l’exposition du sujet que la protase, le nœud que l’épitase, et le dénouement que la péripétie.
Pour Le Glorieux, ce fut, dit-on, contre la volonté de l’auteur, qui dut céder aux exigences du comédien Dufresne, et changer son dénouement, ce comédien ayant déclaré ne vouloir point se charger du rôle principal si son personnage était humilié. […] Celles dont on se glorifie aujourd’hui sont d’un tout autre genre : elles consistent surtout dans l’étrangeté des incidents, dans la bizarrerie des situations, dans la multiplicité des événements, dans les péripéties, les surprises, les catastrophes, l’imprévu du dénouement, etc. […] Mais, dira-t-on, au dénouement, lorsque les marquis et la prude Arsinoé ont dévoilé l’odieux manège de Célimène, et qu’ils se sont retirés après l’avoir accablée de leurs traits satiriques et de leurs mépris ; dans cette scène, où la coquette immobile, interdite, est demeurée là, les yeux baissés, humiliée et confuse, l’action d’Alceste qui, malgré cet éclat, lui pardonne et lui fait offre encore de l’épouser, n’a-t-elle pas quelque chose de noble, de généreux et de touchant ?
C’est sur-tout au dénouement que l’avare Harpagon triomphe de l’avare Euclion ; c’est là qu’il l’attend pour le terrasser.