On n’en savait pas encore assez pour trouver le sonnet d’Oronte mauvais : ce sonnet d’ailleurs est fait avec tant d’art, il ressemble si fort à ce qu’on appelle de l’esprit, il réussirait tant aujourd’hui dans des soupers qu’on appelle charmants, que je trouve le parterre excusable de s’y être trompé. […] D’ailleurs le pédantisme, qui, chez les médecins du dernier siècle, était l’enseigne de la science, prêtait beaucoup au ridicule, et l’on sait combien Molière en a tiré parti. […] Mais d’ailleurs, sous combien de faces diverses Molière a multiplié ce ridicule si commun, et fait voir tout ce qu’il coûte! […] Molière d’ailleurs n’a rien oublié pour faire détester cette malheureuse passion, la plus vile de toutes et la moins excusable. […] Qu’il est adroit d’avoir donné ce défaut à un mari d’ailleurs beaucoup plus sensé que sa femme, mais qui perd, faute de caractère, tout l’avantage que lui donnerait sa raison !
D’ailleurs, si l’on donne carriere à son imagination, les acteurs, grands ennemis de la dépense, ne veulent pas se charger de la piece : si l’Auteur, gêné par leurs mesquineries, resserre ses idées, il ne pourra pas soutenir l’admiration du spectateur ; & lorsqu’on cesse, dans ces pieces, de le surprendre, tout est perdu.
On ne peut pas dire que dans une piece bien faite d’ailleurs, mais intriguée de dessein prémédité par plusieurs personnes, l’intérêt soit pour cela partagé, parceque les intrigants, en grand ou en petit nombre, n’y agissent que pour mener le spectateur au but qui seul l’intéresse.
Or, parmi les villageois il y en avait un, nommé Puccio d’Aniello, à la face comique, au nez long, au teint hâlé, assez facétieux d’ailleurs, et d’esprit pointu.