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4. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

M. Chapelle & M. […] Que nôtre vie est peu de chose, dit Chapelle ! […] M. Chapelle, j’en passerai par tout ce que vous voudrez. […] Chapelle en fut aussi étonné que son ami. […] dit Chapelle, & fi !

5. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Tels furent Chapelle, Cyrano de Bergerac, Hénault, Bernier. […] Bientôt, à ces élèves Gassendi en adjoignit un autre qui n’avait pas seulement de l’esprit, mais aussi du génie, Molière, camarade de Bernier et de Chapelle au collège de Clermont, à Paris, qui l’avait frappé par sa vive et précoce intelligence. […] Cependant, d’après un passage de Grimarest, Molière semblerait avoir été Cartésien et non Gassendiste, et même il aurait eu de vives discussions contre Chapelle en faveur de Descartes. […] Passe pour sa morale, mais le reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. » Chapelle, à son tour, s’écrie : « que Descartes n’a formé son système que comme un mécanicien qui imagine une belle machine sans foire attention à l’exécution ; le système de ce philosophe est contraire à une infinité de phénomènes de la nature que le bonhomme n’avait pas prévus. » Chapelle l’accuse encore d’avoir rêvé, ne lui accordant d’autre éloge que d’avoir mieux rêvé qu’homme au monde, quand il n’a pas pillé ses rêveries. Molière s’indigne, oublie son régime, s’emporte et s’échauffe de plus en plus contre Gassendi, de même que Chapelle contre Descartes.Mais on voit que dans toute cette discussion il n’est question que de physique, et que le passage de Grimarest se concilie très-bien avec le Gassendisme que nous avons attribué à Molière en métaphysique et en morale.

6. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Chapelle était fils de M. […] M. Chapelle soutenait sa table avec honneur. […] dit Chapelle ; qu’elle est remplie de traverses ! […] Chapelle en fut aussi étonné que son ami. […] dit Chapelle ; eh fi !

7. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Mais qu’est-ce que Chapelle a fait à l’Auteur, pour le mettre toujours pris de vin sur la Scène, ou dans la disposition de s’enivrer ? […] Je doute que la conversation de Chapelle avec Molière sur les Ouvrages de celui-ci soit véritable. […] Par quel endroit Chapelle faisait-il donc plaisir à Molière, puisqu’il ne pouvait s’accommoder de son caractère ? […] Mais l’Auteur n’aurait eu moyen de faire donner par Molière une belle éducation à Baron, sans Chapelle. […] Quelle impertinence Chapelle ne vient-il pas dire ?

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