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118. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120

Remarquer particulièrement le mot à Angélique à son oncle Béralde, quand celui-ci veut faire jouer à Argan le premier personnage dans la Cérémonie du Malade imaginaire : « Mais, mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu beaucoup de mon père » (act.

119. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

et se peut-on croire obligé d’éloigner, comme jugement téméraire, la pensée que le prodige de cet édit qui les appelle à la couronne après le dernier prince du sang, et qui leur en donne le nom, le titre, et tout ce dont les princes du sang jouissent et pourront jouir, n’ait pas été, dans leurs projets, un dernier échelon, comme tous les précédents n’avaient été que la préparation à celui-ci ; un dernier échelon, dis-je, pour les porter à la couronne, à l’exclusion de tous autres que le dauphin et sa postérité ?

120. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

Le Prince de Conti lui confia la conduite des plaisirs & des spectacles qu’il donnoit à la Province ; & ayant remarqué en peu de tems toutes les bonnes qualitez de Moliere, son estime pour lui alla si loin, qu’il voulut le faire son Secretaire, mais celui-ci aimoit l’indépendance ; & il étoit si rempli du dessein de faire valoir les talens qu’il se connoissoit, qu’il pria Monsieur le Prince de Conti de lui laisser continuer la Comédie, & la place qu’on lui proposoit fut donnée à M.

121. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Celui-ci qui était un furieux, tout rempli d’une impatiente ardeur de vengeance, il le renvoyait, calmé, à son travail innocent de chaque jour ! […] cet homme qui mourait en ce taudis, à côté de sa femme, et sans se plaindre, celui-ci, non plus que celle-là, c’était M. de Boissy lui-même, c’était l’auteur des Dehors trompeurs, une comédie où se retrouvent à chaque vers, (heureux mensonge !) […] Voyez-vous ces deux grisons rapportant à leurs maîtresses, celui-ci une montre pour l’agrafe, celui-là une agrafe pour la montre, sans le moindre compliment ! […] Tant ils se mettaient de moitié dans l’œuvre commune, celui-ci apportant sa vieille expérience des choses du théâtre, celui-là ses anecdotes et ses bons mots, et celles-là leur beauté, leur jeunesse, leurs sourires, leurs habitudes élégantes, puisées aux meilleures sources. […] En fin de compte, cet homme est mis à la porte de la maison de Lucinde. — « Allons, Monsieur, il nous faut déloger, changer de nom et de quartier ; nous sommes décriés dans celui-ci comme de la fausse monnaie ! 

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