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93. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

» Heureusement, ce jour-là n’est pas venu ni près de venir : Corneille est populaire chez nous, autant que peut l’être un homme de l’ancien régime et qui « savoit la politique, » suivant le témoignage de son neveu, aussi bien que les belles-lettres et l’histoire, « mais les prenoit principalement du côté qu’elles ont rapport au théâtre. […] A ses côtés, Mlle Lerou a de l’énergie, Mlle Bruck a de la gentillesse, et Mlle Fayolle… Mais pourquoi pousser si loin ?

94. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

En effet, nous n’y voyons pas seulement le type traditionnel du débauché impie, qui eut une si heureuse fortune parmi les dévots spectateurs de l’autre côté des Pyrénées. […] Quel contraste ressort du déchirement de ce vieux cœur, tiré d’un côté par l’amour et de l’autre par sa cassette104, qu’il chérit trop pour faire un présent à sa maîtresse105 ou lui donner honnêtement à dîner106 !

95. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

La passion du bel esprit, ou plûtôt l’abus qu’on en fait, espéce de maladie contagieuse, étoit alors à la mode ; le stile empoulé & guindé des romans, que les femmes admiroient par les mêmes côtés, qui depuis ont décrédité ces ouvrages, avoit passé dans les conversations ; enfin le vice d’affectation répandu dans le langage, & même dans les pensées, s’étendoit jusques dans la parure, & dans le commerce de la vie ordinaire. […] La nature, qui lui avoit été si favorable du côté des talens de l’esprit, lui avoit refusé ces dons extérieurs, si nécessaires au théatre, sur tout, pour les rôles tragiques. Une voix sourde, des infléxions dures, une volubilité de langue qui précipitoit trop sa déclamation, le rendoient, de ce côté, fort inférieur aux acteurs de l’hôtel de Bourgogne. […] Vis-à-vis la fontaine, du côté qui donne sur le jardin du palais royal.

96. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

Il vous a pris du beau côté ; & vous seriez bien heureux d’en être quitte pour l’imagination. […] Toutes les Dissertations malignes que l’on faisoit sur ses Pieces, n’en empêchoient pourtant point le succès ; & le Public étoit toûjours de son côté. […] Mais Moliere ne pouvoit plus lui répondre de ce côté-là, à cause de son incommodité, ainsi quand Chapelle vouloit se réjouir à Hauteüil, il y menoit des Convives pour lui tenir tête. […] Tout cela ne se fit pourtant pas sans un peu de rumeur, de la part des Spectateurs, & sans beaucoup de chagrin du côté des Comediens. […] Mais ayant été malheureux de ce côté-là, il avoit la prudence de n’en parler jamais qu’à ses amis, encore falloit-il qu’il y fût indispensablement obligé.

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