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150. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Aujourd’hui nous attachons à ces deux mots un sens plus moral et plus bourgeois.

151. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

      [*]Ornement du théâtre, incomparable acteur,             Charmant poète, illustre auteur,             C’est toi dont les plaisanteries, Ont guéris du marquis l’esprit extravagant,             C’est toi qui par tes mômeries, As réprimé l’orgueil du bourgeois arrogant. […] Nos bourgeois, à sots préjugés, Nos petits-maîtres rengorgés, Nos robins toujours arrangés, Chez toi, venaient se reconnaître ; Et tu les aurais corrigés, Si l’esprit humain pouvait l’être. » Finissons par un fait que la tradition nous a conservé. […] Le Bourgeois gentilhomme, comédie-ballet, en cinq actes, en prose, représentée à Chambord et à Paris, 1670.

152. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Enfin, en descendant des vices aux travers, Tous les faux sentiments sont par lui découverts : Le Bourgeois, dédaignant les vertus paternelles, Cherche parmi les grands de dangereux modèles, Le Valet qui naquit probe, sincère et bon, Veut imiter son maître et devient un fripon ; Le Médecin, gonflé d’orgueil et d’ignorance, Assassine les gens au nom de la science ; Dans sa prose ou ses vers un mauvais Écrivain Substitue à la langue un jargon fade et vain ; Et la Femme, suivant de pédantesques traces, Immole aux faux savoir son esprit et ses grâces !

153. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

« Mais voyons si le pronostic de ces messieurs est véritable, et si Le Cocu imaginaire, qu’il a fait ensuite, n’a pas eu tous les applaudissements qu’il en pouvait attendre ; cependant cette pièce a été jouée non seulement en plein été, où pour l’ordinaire chacun quitte Paris pour s’aller divertir à la campagne, mais encore dans le temps du mariage du roi, où la curiosité avait attiré tout ce qu’il y a de gens de qualité de cette ville : elle n’en a toutefois pas moins réussi, et quoique Paris fut ce semble désert, il s’y est néanmoins trouvé assez de personnes de condition pour remplir plus de quarante fois les loges et le théâtre du Petit-Bourbon, et assez de bourgeois pour remplir autant de fois le parterre.

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