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213. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

Les murs auraient amplement contenu Toute sa vie…………………………… Au fond du temple on eût vu son image, Avec ses traits, son souris, ses appas, Son art de plaire et de n’y penser pas… J’aurais fait voir à ses pieds, des mortels, Et des héros, des demi-dieux encore, Même des dieux : ce que le monde adore Vient quelquefois parfumer ses autels.

214. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

Il a saisi les plaintes des Comédiens, qui se sont cru offensés de l’effronterie que j’ai eue d’attaquer leur Jeu et leur Profession : Il a répété d’après eux que j’ignorais les principes de leur Art, et que ce n’était pas à moi à en parler si légèrement. […] Molière pouvait exécuter cette action, parce qu’elle était à sa portée, et il avait l’art de la faire exécuter.

215. (1871) Molière

avoir vingt ans, être un génie, et marcher d’un pas résolu à cet art pressenti, deviné, informe et déjà charmant ! […] Ainsi commencèrent les illustres fondateurs du théâtre athénien ; ainsi s’est révélé le maître et le dieu du théâtre anglais ; ainsi ces grands génies, par l’exercice assidu des moindres détails, pour ainsi dire par l’argumentation ad hominem, sont entrés dans tous les mystères de ce grand art d’arracher le rire ou les larmes, d’intéresser et d’amuser tant de gens, venus de si loin et de côtes si opposés, avec tant d’ambitions si différentes : paysans, bourgeois, coquettes, amoureuses, capitaines, courtisans.

216. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273

Un homme animé par l’esprit de la vraie comédie, les différencie avec art, & sait jetter de la variété même dans un seul ; témoin celui-ci qui est dans l’Andrienne.

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