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187. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

On trouve presque toujours au spectacle les rôles mal distribués : des voix ingrates qui ne peuvent fournir dans les mouvements ; de glapissantes, dès qu’elles s’élèvent ; de faibles, qui ne se font point entendre ; de trop claires, qui n’imposent point, et qui ne peuvent varier dans la passion ; des Acteurs qui sans raison précipitent leur voix, par hémistiche, et qui font perdre la moitié de ce qu’ils disent : Défaut qui s’est glissé au Théâtre depuis quelques années.

188. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Qui sait si le Misanthrope serait tout ce qu’il est sans ces longues années de quarantaine que dut subir le Tartufe ?

189. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Il n’y eut qu’un Misanthrope et qu’un Tartufe; mais il y eut, dans l’espace de peu d’années, cinq Festins de Pierre. […] Ce n’est pas que l’exemple du Misanthrope et d’Athalie puisse se renouveler aisément; ce sont des chefs-d’œuvre d’un ordre trop supérieur; mais on peut assurer que, dans tous les temps, des ouvrages d’un très-grand mérite, confondus d’abord dans l’opinion et dans l’égalité du succès avec les productions les plus médiocres, n’arrivent à leur place qu’avec bien des années, et que la jalousie, qui est dans le secret, a le plaisir de les voir longtemps dans la foule avant que la voix publique les ait vengés d’une concurrence indigne, et proclamés dans le rang qui leur est dû.

190. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

Je sais que vous avez déja un nombre d’années & beaucoup de bien.

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