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163. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

Son emploi était celui de premier zanni, équivalant à l’ancien Brighella, à Scapin, ou au Pedrolino des Gelosi.

164. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

Nous ne tarderons pas à voir si c’était pour que ma prétendue pénitente fût dédommagée d’un sacrifice héroïque, ou pour qu’elle fût en position de continuer son ancienne vie, en se couvrant d’un voile imposteur.

165. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

La finta Pazza, la feinte Folle, jouée à Paris par l’ancienne Troupe Italienne, pourroit avoir fourni le sujet & les lazzis des Folies amoureuses, où nous voyons Agathe feindre d’être folle, pour échapper à son tuteur Albert, & paroître en vieille, en musicienne Italienne, en Officier. […] Boileau, à qui les Menechmes François sont dédiés ; Boileau, le grand partisan des anciens, lui qui trouvoit l’Amphitrion de Plaute supérieur à celui de Moliere, lui que Regnard avoit consulté vraisemblablement avant de livrer sa piece au public ; enfin Boileau, le meilleur des critiques lorsqu’il n’étoit pas guidé par la passion, comment n’a-t-il pas averti l’Auteur de la maladresse avec laquelle il habille les Menechmes Latins à la françoise ?

166. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Alors se produisait, dans la société française cultivée, un de ces mouvemens d’« anticléricalisme, » ou même d’anti-religion, dont M.Faguet a bien vu les très anciennes manifestations et le retour fréquent dans notre histoire9. […] Cet original, c’est précisément Conti, l’ancien patron, changé en irréconciliable ennemi des comédiens; Conti de qui, assurément, la personne contrefaite n’avait nul rapport avec le fier et élégant cavalier dont le charme affole les Madelons comme les Elvires, mais dont le passé moral n’avait rien à envier à celui de Don Juan.

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