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92. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93

Telle est la scene des Plaideurs de Racine, dans laquelle on juge un chien qui a volé un chapon.

93. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302

Les Plaideurs de Racine ne réussirent pas d’abord.

94. (1910) Rousseau contre Molière

Racine peint une héroïne qui, partagée entre sa fidélité à l’ombre de son mari et la nécessité de sauver son fils, trouve une conciliation dans ceci : épouser celui qui veut tuer son fils et se tuer immédiatement après. […] » Ils n’ont pas laissé de la prendre pour cela, la plupart, car les habitudes d’esprit sont terriblement contraignantes, mais cependant Racine avait pris des précautions assez véhémentes, si je puis dire, pour que quelques-uns aient pris Andromaque pour ce qu’elle était. […] — Autant en pourrait-on dire de Corneille, Racine, Boileau et La Fontaine. […] Il fait exactement le contraire de ce que fait Corneille souvent et de ce que fait quelquefois Racine. […] Corneille a écrit le Cid, Polyeucte, Cinna, Horace, Psyché, Sertorius, Nicomède, Pulchérie, et il est populaire par « qu’il mourût », mot qu’il trouvait lui-même trop féroce, puisqu’il l’adoucissait en l’écrivant, et son Polyeucte a plu au XVIIIe siècle et plaît encore au nôtre par la « situation piquante de Pauline », comme dit Voltaire, « entre son mari et son amant. » Racine a été deux siècles et est encore « le tendre Racine », ce qui peut vous paraître idiot ; mais ce qui veut dire seulement que, sans comprendre un mot du fond des tragédies de Racine, le public s’est laissé pénétrer à l’harmonie caressante de ses vers et a senti vaguement qu’il y avait de la délicatesse dans ses expressions.

95. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

M. Racine un Acte d’une Tragédie par semaine ; ou celui-ci était un terrible Poète alors de se charger de fournir ce pénible Ouvrage.

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