Harpagon. […] Harpagon, bas à son fils. […] Harpagon, à part. […] Harpagon, à part. […] Marianne, à Harpagon.
Harpagon n’est-il pas l’avarice même personnifiée ? […] Harpagon. […] Si vous rendez Alceste amoureux, que ce soit d’une coquette ; Harpagon, d’une fille pauvre ». […] d’Harpagon privé de sa chere cassette, & réduit à se pendre, s’il ne la trouve pas ? d’Harpagon enfin forcé d’abandonner celle qu’il aime pour ravoir son trésor ?
Harpagon demande à Maître Jacques ce qu’il faudra pour un souper qu’il veut donner à sa maîtresse. […] Harpagon. […] Est-il raisonnable qu’Harpagon, un mortel qui a tant d’aversion pour le mot de donner, qu’il ne dit jamais je vous donne, mais je vous prête le bon jour ; est-il naturel, dis-je, que cet homme écoute patiemment tout ce que dit Maître Jacques ? […] Harpagon. […] Harpagon, mettant la main sur la bouche de Maître Jacques.
Il hait Harpagon, plaint ses victimes, et éprouve quelque plaisir à voir l’un puni et les autres vengés : voilà tout. […] On a quelquefois blâmé Molière d’avoir donné à Harpagon des chevaux, un carrosse, d’assez nombreux domestiques et jusqu’à un intendant. […] Mais, d’après le caractère donné, puisque Harpagon a un équipage et des valets, il est évident qu’il est d’une condition à ne pouvoir s’en dispenser. […] On a tenté de mettre au théâtre l’avare fastueux : c’était presque avoir oublié la pièce de Molière et le rôle d’Harpagon. […] C’est par un même trait de génie, et pour produire un même effet, que Molière a rendu Harpagon amoureux.