Arnolphe. […] Arnolphe. […] Arnolphe. […] Arnolphe. […] Arnolphe.
La seule question importante est de savoir si Arnolphe est un personnage sérieux ou un personnage uniquement destiné à égayer le parterre. […] Ou le témoignage des contemporains est sans valeur, sans portée, ou nous sommes obligés de prendre au sérieux les douleurs d’Arnolphe. […] Arnolphe ridicule et sachant qu’il est ridicule n’est plus qu’un personnage de tréteaux. […] Ils font d’Arnolphe quelque chose de singulier qui n’a rien à démêler ni avec la vie ni avec la pensée de Molière. […] Il n’oublie qu’une chose, c’est qu’Arnolphe, se moquant de lui-même, échappe à la moquerie et n’est plus un personnage de comédie.
Quant au rôle d’Arnolphe, Molière se l’était réservé, et il y excellait. […] Voilà les personnages d’Arnolphe et d’Agnès ; voilà, pour dire vrai, tout le sujet de L’École des femmes, considérée comme leçon de mœurs. […] Le personnage d’Arnolphe est un chef-d’œuvre de passion et de ridicule. […] Le rôle d’Agnès n’est point inférieur à celui d’Arnolphe. […] L’École des femmes emprunterait-elle son titre de ces Maximes du mariage dont Arnolphe fait faire la lecture a Agnès ?
Aussi Molière, qui a fait châtier Sganarelle par une fille d’esprit, rendra-t-il Arnolphe dupe d’une ingénue. […] Au retour d’Arnolphe, la simple Agnès est amoureuse ; ses honnêtes gardiens ont reçu de l’argent du galant. Arnolphe, fort secoué d’abord, pense à couper court à l’intrigue. […] Arnolphe se pique au jeu. […] Un dernier incident la fait retomber dans les mains d’Arnolphe.