Lui, épouser cette fleur de jeunesse et de beauté ! […] » Son sujet, son unique sujet, c’est un quasi-vieillard qui, par peur du cocuage, élève une jeune fille de la façon qu’il croit la plus propre à le préserver de cet accident et veut l’épouser ensuite, sans s’assurer qu’il en est aimé. […] De ce qu’il a épousé une « demoiselle » par ambition et de ce que ce mariage, au lieu des honneurs qu’il en attendait, ne lui a apporté qu’humiliation et gourmades ; c’est, si l’on peut dire, un comique intérieur plutôt qu’extérieur. […] Elle ne craint donc pas, quand le chef de la famille a tourné le dos, de laisser sa fille causer avec l’homme qu’elle a choisi, qu’elle aime, qu’elle épousera un jour, parce qu’elle, Dorine, la vieille nourrice, se l’est mis en tête. […] — Votre fille, dit Toinette à Argan, doit épouser un mari pour elle, et, n’étant pas malade, il n’est pas nécessaire de lui donner un médecin.
Vous aimiez ma sœur, & ne songiez point à l’épouser !
VIII : Vous épousiez ma fille et convoitiez ma femme.
Rousseau : « Quel est le plus criminel, d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux ?